Pendant la pandémie de COVID-19, les médias sociaux ont joué un rôle crucial en permettant aux gens de rester en contact les uns avec les autres. Cependant, malgré leurs nombreux avantages et leurs applications utiles, les médias sociaux engendrent également de nombreux problèmes. En effet, plus de 210 millions de personnes souffrent d’une dépendance aux médias sociaux, 45 % des personnes consultent leurs médias sociaux pendant leur sommeil, 50 % des personnes utilisent leurs médias sociaux en conduisant, 34 % des jeunes adultes déclarent ressentir un sentiment d’oisiveté lorsqu’ils ne sont pas connectés aux médias sociaux, et 43 % des adolescents se sentent déprimés si personne n’aime leurs messages.
Les 10 aspects les plus négatifs des réseaux sociaux
L’utilisation abusive des médias sociaux peut exacerber les besoins psychologiques et aggraver les problèmes de santé mentale. Voici les dix aspects les plus dangereux des médias sociaux :
- Dépendance – La dépendance aux médias sociaux se caractérise par un besoin incontrôlable de se connecter à des plateformes de médias sociaux, ce qui nuit à d’autres aspects vitaux de la vie.
- Isolement – L’utilisation ininterrompue des médias sociaux accroît le sentiment de solitude et provoque un manque de motivation pour s’engager dans des interactions sociales dans la vie réelle.
- FOMO (Fear of Missing Out) – Sentiment de passer à côté de quelque chose de plus intéressant et de plus important que ce que les autres vivent en ce moment même, en utilisant les médias sociaux.
- Anxiété, stress et dépression – La dépendance excessive aux médias sociaux exacerbe les troubles de l’humeur et aggrave les symptômes d’instabilité émotionnelle.
- Épuisement émotionnel – L’utilisation compulsive des médias sociaux déclenche l’épuisement émotionnel, mental ou physique.
- Faible estime de soi – En permettant de se comparer aux autres par le biais de « likes », de « partages » et de « dislikes », les médias sociaux augmentent la sensibilité sociale et réduisent l’estime de soi.
- Absorption de soi – Le fait de partager constamment ses pensées et ses émotions les plus intimes sur les médias sociaux peut entraîner un égocentrisme malsain et provoquer un trouble de la personnalité.
- Automutilation – La dépendance à l’égard des médias sociaux augmente le risque d’automutilation délibérée, y compris l’automutilation, le dégoût de soi et le suicide.
- Contact indésirable – Il s’agit de toute communication sur les médias sociaux qui vous met en danger et vous met mal à l’aise, ou qui vous conduit à des situations désagréables et conflictuelles, telles que la cyberintimidation, le cyberharcèlement, la cybermaltraitance ou la cybercriminalité.
- Privation de sommeil – En raison de la lumière bleue émise par les écrans de téléphone et autres gadgets, le fait de passer trop de temps sur les médias sociaux à l’approche de l’heure du coucher nuit à l’hygiène du sommeil et a un effet négatif sur la quantité et la qualité du sommeil.